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Brussels Summer Festival Part 1 « aimak

aimak Comme j'dis toujours aux gens

15août/102

Brussels Summer Festival Part 1

Comme j'dis toujours aux gens, on n'est jamais mieux servi que par soi-même.

C'est probablement inspirés par ce proverbe que les organisateurs du Brussels Summer Festival ont attrapé leur téléphone pour contacter les différents groupes qui en font la programmation. Une année très belge, où on hésite pas à promouvoir des groupes qui montent petit à petit comme Vismets ou Puggy.
Vendredi soir, la tête d'affiche était l'un de ces groupes belges qui est maintenant au sommet : Ghinzu.

J'ai lu beaucoup de commentaires sur ce premier jour de le l'édition 2010 du BSF en critiquant en long et en large l'organisation, en citant les nombreux moments d'attentes pour avoir des boissons ou les interminables files ci et là. Pour ma part, je n'ai absolument pas à me plaindre. C'est la 3e fois que je vais à ce festival (après 2007 et 2008) et je ne peux que souligner le travail remarquable de l'organisation, qui ne fait que s'améliorer d'année en année.

Retour sur la soirée, donc. 17:32, gare de Linkebeek pour sortir de ma campagne et rejoindre le centre de Bruxelles. Premier couac, je me trompe de train et arrive donc à la station de métro Parc avec 30minutes de retard sur le planning prévu. Pas trop grave, on chope nos précieux bracelets (après une attente pas si longue que ça), on mange un délicieux (*tousse*) cheeseburger et on récupère quelques bières. Le temps de les enfiler, on peut entendre Vismets et son rock qui mettent joyeusement l'ambiance.

Sonne 19h, l'heure exacte à laquelle les Français de Pony Pony Run Run montent sur scène. L'heure aussi de se frayer un chemin vers la scène parmi la foule déjà très dense. Fort de leur récent succès, ils lâchent à peu près tout leur album qui s'avèrent être plus réussi en live qu'en studio. Ils se permettent même quelques passages plus dancefloor, de quoi faire danser leur public qui ne demande pas mieux. A l'évidence, ils gagneraient à aller dans cette direction musicale pour le futur. Je retiendrai les Walking on the line et Out of Control qui sonnent très bien en live, alors que j'ai été déçu par leur single Hey you que j'ai trouvé trop calme.

22h, Ghinzu rentre en scène. C'était un moment que j'attendais particulièrement puisque je les avais loupé à Forest National en février et que c'est, selon lastfm, le groupe que j'écoute le plus depuis 1 an. De grandes attentes, donc, pour une première en live avec ce groupe dont on ne me dit que du bien. Le concert sera à l'image de l'ambiance qu'ils imposent dans leurs albums : ça commence calmement (Mother Allegra), ça monte progressivement jusqu'à arriver à la limite (Mirror Mirror, Dream Maker, Take it easy) pour tantôt exploser (Dragon, Mine), tantôt se calmer provisoirement (Dragster Wave).
Le rappel clôturera ce magnifique show par un final apocalyptique, avec un enchainement composé de High Voltage Queen, Dracula Cowboy et Kill the Surfers.

Pas de Blow, pas de Sweet Love et à peine 1h20 de concert. Ça c'est la réaction à chaud. Après coup, je me dis que le Ghinzu auquel j'ai eu droit est exactement ce qu'aurait pu devenir Muse s'ils avaient pas choisi de faire n'importe quoi avec leur talent. La comparaison n'est pas rien, mais ce concert ne l'était pas non plus, loin de là. Je me suis pris la claque que j'espérais prendre en les voyant, ni plus ni moins.

Il est un peu avant minuit lorsque je me redirige vers le centre pour chercher un taxi pour rentrer chez moi. Comme après chaque concert, je me dis que je devrais faire ça plus souvent. Mais, en ce qui me concerne, ce sera ma seule soirée au BSF, examens obligent.
J'espère malgré tout que mon prochain concert ne sera pas dans trop longtemps. Au pire, l'an prochain, même endroit, même festival.

Et d'ici-là, portez vous bien.
aimak

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Commentaires (2) Trackbacks (0)
  1. Pourquoi donc part 1 si c’est le seul article qui portera sur le BSF ?
    Ça m’étonne toujours la façon dont tu parles de musique ^^ La seule chose que j’aurais pu dire c’est « c’était bien, du bon rock comme je l’aime » :D

  2. Bah Johnny et Ghinzu c’est du « rock ». Mais ça ne veut rien dire. Il y a une ambiance, une atmosphère propre à chaque chanson. Un contexte, une émotion. La musique c’est pas simple :p

    « Part 1 » parce que c’était le premier jour des concerts :p


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