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Chronique : Muse – The Resistance « aimak

aimak Comme j'dis toujours aux gens

14sept/092

Chronique : Muse – The Resistance

Comme j'dis toujours aux gens, Matthew Bellamy il a la classe

Une autre chose que je dis souvent, c'est que la musique est devenue, pour moi, au fil des ans, une réelle passion. A tel point qu'aujourd'hui, la Musique occupe une partie intégrante de ma vie. J'en suis obsédé, littéralement. Je poursuis donc une catégorie que j'avais timidement commencé sur mon ancien blog : les chroniques musicales. Aujourd'hui sort le très attendu The Resistance de Muse. Alors, ça vaut quoi ?

Muse The Resistance

Et bien je vous avoue qu'il m'a d'abord fallu plusieurs écoutes avant de me faire à ce premier album. J'ai déjà lu quelques chroniques à chaud, et il faut bien reconnaître que ma réaction était sensiblement la même que la réaction globale qui se dégage de ces chroniques : c'est dans la lancée de Black Holes and Revelations, et en moins bon.
Ce que j'avais espéré être une baisse de régime passagère s'est confirmé être la nouvelle voie musicale choisie par Muse. Les samples et autres éléments plutôt électro sont ici bien présents, à l'image de Undisclosed Desires, Guiding Light ou encore Uprising, le premier single. Un peu décevant quand on a connu et aimé Muse et son rock solide, des riffs imparable comme sur Plug-in Baby.

Mais après quelques écoutes de cet album, et après m'être dit qu'il fallait essayer d'oublier ce Muse-là, je me suis surpris à vraiment aimer certaines chansons de The Resistance. Parce que même si l'album est moyennement bon dans son ensemble, il y a pour moi 2 chansons qui méritent largement d'être diffusées massivement : United States Of Eurasia et Unnatural Selection.
La première ressemble énormément à du Queen. Certains s'en plaignent. Pour ma part, je dirais simplement que Queen, c'était très bon, que cette chanson l'est aussi, alors pourquoi reprocher n'importe quoi à Muse ? En plus, l'outro Collateral Damage, largement inspirée de Chopin, est plutôt magnifique.
La deuxième, elle, est plus rock, plus proche de ce que Muse a fait précédemment, ne peut que plaire (ou en tout cas, les calmer un petit peu) aux fans de la première heure. Les envolées de Matthew Bellamy au chant sont particulièrement appréciables.

Le problème de cet album, c'est qu'il est globalement à peine au-dessus de la moyenne. La “symphonie” d'un bon quart d'heure qui finit l'album et qui était très attendue par les fans n'est malheureusement pas là pour remonter le niveau : trop longue, trop fade.
Pourtant, d'un point de vue technique, le trio est toujours aussi excellent. Ils maitrisent leurs instruments, y compris Bellamy et sa voix, ça c'est clair.

Mais l'impression qui se dégage de cet album, c'est qu'ils ont voulu essayer quelque chose, et qu'ils n'y sont pas vraiment arrivés. C'est pas mal, mais on attend plus de Muse. Du coup, forcément, ça déçoit un peu.

Je leur donnerais un 13/20 =)

Bonne journée,
aimak

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Commentaires (2) Trackbacks (0)
  1. Tu es complètement sur la même longueur d’ondes que moi sur l’analyse de cet album…. : P

    J’ai eu la profonde impression de ne pas me retrouver devant une musique aussi élaborée que dans Absolution (bon c’est peut-être le côté mélancolique d’Absolution qui me plaît plus que tout), faut dire qu’Absolution est une merveille et c’est difficilement égalable.

    Globalement ca reste très bon :)

  2. Yeah ! Super album qui tourne en boucle chez moi.


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